Née à Buenos Aires, Vanessa Seward a grandi à Londres et à Paris.  Après sa formation au Studio Berçot, elle travaille aux côtés de Karl Lagerfeld chez Chanel pendant neuf ans, puis avec Tom Ford chez Yves Saint Laurent. Elle rejoint ensuite Loris Azzaro en 2002 et lui succède à sa mort, en 2003, en tant que Directrice Artistique. Nourrie de ses expériences dans le luxe, Vanessa Seward s’intéresse dès 2012 à un univers plus démocratique en créant des capsules pour la marque de prêt-à-porter A.P.C. Rencontrant un vif succès, elle décide en 2014 de lancer sa marque éponyme. Riche de cette double culture – grandes Maisons françaises et prêt-à-porter urbain -, la créatrice propose un vestiaire intemporel au luxe subtil et adapté au quotidien.  Avec comme priorité la féminité,  Vanessa Seward distille habilement des touches sensuelles et singulières à chacune de ses collections créant ainsi une garde-robe sophistiquée et secrètement désirable.

«Lorsqu’elle décide de quitter le monde de la mode dans lequel elle a baigné pendant tant années pour devenir portraitiste, Vanessa, sans provocation et toujours discrètement comme elle sait le faire, tournera le dos aux armures que sont les vêtements, aux maquillages outrés, aux gestes obligés, aux attitudes spectaculaires, bref à un univers brillant et illusoire pour se tourner vers la simplicité, la spontanéité et pour rechercher l’aura des personnes, découvrir une émotion, montrer la délicatesse de ces mêmes femmes peintes par elle.» «Qu’il s’agisse de Sylvia Kristel, de Nastassja Kinski, de Dayle Haddon, de Diana Ross, d’Ornella Muti ou d’Inés de la Fressange, ou même de sa fille, la lisibilité est totale. Ces personnages sont le plus souvent peints frontalement et se contentent de regarder devant eux. Leurs pupilles nous scrutent et nous parlent jusqu’à s’immiscer en nous.» Après le succès d’une première exposition en 2023, une seconde est en préparation pour le Printemps 2025 où l’on pourra retrouver ses portraits si sensibles où «elle toise la beauté « rêvée », superficielle, arrangeante, égocentrique, pour sonder au fond du regard de ses héroïnes, une émotion, une profondeur et pour traquer une fragilité à fleur de peau….» *Citations d’Elizabeth Védrenne