La galerie Mouvements Modernes met en avant la création contemporaine en céramique pour son stand du PAD Paris en mars prochain. Sophie Mainier- Jullerot, qui a formé son œil auprès de Pierre Staudenemeyer et qui depuis 2008 défend les céramistes contemporains qui seront les grands noms de demain, propose un ensemble d’une dizaine de pièces de quatre artistes.

La céramique s’écrira au féminin sur ce stand. Chacune des artistes ayant une approche différente du travail de la terre. Michal Fargo, que la galerie expose pour la première fois dans une foire, et Turi Heisselberg Pedersen ont en commun une recherche de formes organiques et un engobe pulvérisé mais des rendus pourtant très différents. Le travail tout en couleur et volume tel un ruban de Moebius de Merete Rasmusen et celui de l’artiste plasticienne Morgane Tschiember complètent cet ensemble d’œuvres céramiques.

La matière comme ligne directrice et cette capacité qu’ont les artistes de la galerie à la pousser dans ses retranchements est donc à l’honneur avec également le magnifique travail de verre soufflé de Nadège Desgenétez. De nouvelles pièces signées du designer Fabien Petiot dans la suite de la collection de la console Branches magnifient le travail de la matière et de la main. Le bois est tourné, sculpté et la faïence devient complice de la ligne légère et sensible du dessin d’une nouvelle suspension.

Le totem lumineux de Tim Leclabart, dont le fauteuil Canné vient de faire son entrée dans les collections du Mobilier National, complète cet ensemble de pièces éditées en série limitée par un jeu de matières confrontant le soyeux de la résine et le bois brut.

Point central du stand une grande peinture de Daniela Busarello, Mar de Amor, créée suite à son voyage sur l’Ile de Lanzarote, insiste sur l’importance du geste, de l’harmonie. La puissance des éléments y est révélée par le geste créatif de l’artiste.

Forte de son histoire avec la galerie Néotù, Mouvements Modernes continue son travail de défense du marché des années 1980 entamé il y a déjà plusieurs années et présente des pièces aujourd’hui iconique de Garouste et Bonetti, Shiro Kuramata, Martin Szekely.